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Publié le 04 Juillet 2017

Interview Pierre Yves Queffelec, Activ’Expertise Vannes

Le diagnostic immobilier, un métier exigeant à fort potentiel de développement.

30 JUIN 2017

Franchise Directe : Quel a été votre parcours professionnel avant d’entrer dans le réseau Activ’Expertise ?

vannes_queffelec.jpgPierre Yves Queffelec : J’ai eu l’expérience de la gestion de deux entreprises de rénovation de l’habitat auprès des particuliers, un réseau national et une société dans laquelle j’étais associé. Dans ce milieu, j’ai rencontré beaucoup de diagnostiqueurs et cela m’a poussé à me reconvertir. Ce qui m’a attiré dans ce métier, c’est l’aspect constat et analyse à produire.

Comment avez-vous connu le concept Activ’Expertise et pourquoi votre choix s'est-il porté sur cette enseigne ?

J’ai principalement effectué des recherches sur Internet et listé toutes les enseignes en franchise et licence de marque dans ce secteur d’activité. J’en ai retenu 3 sur différents critères qui étaient la notoriété, l’état d’esprit du réseau orienté plus sur une entraide familiale que des objectifs chiffrés et le contrat de licence de marque. Ce dernier est plus avantageux quand vous développez bien votre affaire car il est basé sur une redevance fixe : quel que soit votre chiffre d’affaires, vous paierez toujours le même montant à la tête de réseau. J’ai rencontré les responsables d’Activ’Expertise car dans leur fonctionnement, ils me semblaient très proches de ce que je recherchais, avec de l’entraide, un suivi. L’expertise immobilière est un domaine complexe et quand on démarre, on est content de trouver des réponses à ses questions. La disponibilité et les réponses pratiques du siège m’ont convaincu.

A quoi avez-vous consacré le temps qui s’est écoulé entre votre 1e contact avec l’enseigne et le lancement de votre activité ?

Il s’est écoulé environ neuf mois ; ce métier n’est accessible qu’après l’obtention d’une certification, qui valide les formations à tous les diagnostics obligatoires pour la vente, la location et la construction. Ce cycle prend déjà quatre mois. Pendant le reste du temps, j’ai élaboré mon business plan et recherché les financements.

Avez-vous reçu une aide locale à la création de votre entreprise ?

Oui, j’ai sollicité Point Région Bretagne qui aide les jeunes entrepreneurs : ils ont sélectionné mon dossier et ont assuré une partie de mon financement.

Parlez-nous de la formation initiale apportée par le franchiseur.

La formation initiale est sous la forme d'une session obligatoire de 15 jours au siège à Avignon. Elle comprend la formation administrative pour la gestion de l’entreprise, la familiarisation avec le logiciel dédié au réseau qu’il faut apprendre à manier et l’approche commerciale sur la prospection des clients, la réalisation du premier chiffre d’affaires. Une fois que vous avez démarré votre activité, tout un catalogue de formations complémentaires sont disponibles chez Activ’Expertise, selon les besoins.

Comment se matérialise l'accompagnement des membres du réseau ?

L’accompagnement est complet, sur tous les aspects de notre métier. Sur le plan commercial, nous bénéficions du suivi de l’un des fondateurs du réseau, qui se déplace jusqu’à votre cabinet si besoin. L’équipe administrative est présente tous les jours et très réactive. Nous avons aussi un support marketing avec un package de prospection qui nous permet de nous faire connaître (prospectus, cartes de visites, panneaux de chantier, carnet de vie de l’habitat, magazines pour les prescripteurs), cela nous fait gagner beaucoup de temps au démarrage. Le réseau facilite et nous encourage à des échanges d’informations et de bonnes pratiques au niveau régional, avec des outils dédiés mis à notre disposition. Au bout de six mois d’activité, les deux fondateurs du réseau se déplacent pour effectuer un audit, sur les plans technique et commercial. Ils consacrent une journée sur le terrain avec nous à vérifier si la méthodologie est bonne.

Quels sont vos objectifs à moyen terme ?

Mon objectif est de recruter dans 8 mois un assistant qui prendra en charge la partie administrative conséquente ; après un an et demi d’activité, j’envisage de recruter un diagnostiqueur puis à moyen terme d’ouvrir un autre cabinet dans une ville voisine.

Décrivez-nous la journée « type » d’un licencié Activ’Expertise.

Dans le diagnostic immobilier, on travaille à 75% dans l’urgence. Généralement, les gens appellent au dernier moment car c’est la dernière chose à laquelle ils pensent dans un projet immobilier ! Une journée type chargée implique un diagnostic le matin et un l’après-midi. Si aucun diagnostic n’est programmé, on partage le temps entre l’administratif et le commercial, en allant sur le terrain rencontrer les prescripteurs - agents immobiliers, notaires, vendeurs de biens.

Selon votre expérience, quels sont les points forts du concept Activ' Expertise par rapport à la concurrence ?

En premier lieu, la disponibilité de l’équipe du siège, très réactive et très sympathique. Quand on démarre dans ce métier très réglementé, on a clairement besoin d’aide et d’accompagnement, Activ’Expertise est très présent sur ce point. Ensuite, la redevance fixe constitue un véritable avantage car on n’a pas de surprise.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées et qu’a fait le franchiseur pour les anticiper ou vous aider ?

Mon dossier de financement est passé « comme une lettre à la poste » ; pour les assurances qui sont exigeantes dans ce métier, Activ’Expertise a un partenariat national très intéressant qui nous simplifie considérablement les choses, je n’ai donc pas hésité. Un point est à mentionner : il faut être très motivé pour obtenir la certification car il y a une batterie d’examens écrits et oraux à passer ; on retourne véritablement à l’école, ce qui peut ne pas sembler évident à des personnes qui travaillent déjà et nous devons apprendre par coeur une masse d’informations. L’avantage, c’est que cela fait un tri parmi les candidats en amont et seuls ceux qui sont réellement faits pour ce métier poursuivent.

D’une façon plus générale et tous secteurs d'activités confondus, quelles sont selon vous les qualités requises pour réussir en franchise ?

Pour moi, les qualités requises sont l’ouverture d’esprit, le goût du contact ; entrer dans un réseau, c’est être prêt à l’entraide et à l’échange de conseils et d’informations, c’est ce qui vous fera avancer.

Que conseillez-vous à un candidat à la franchise, avant qu’il ne fasse son choix sur une enseigne plutôt qu’une autre ?

Je conseille de prendre son temps et de ne pas se précipiter sur une simple notoriété. Il est indispensable de rencontrer les gens avec qui vous envisagez de travailler et vérifier que l’état d’esprit, les envies et objectifs soient partagés.

 

 

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